Le PMU "ambitionne d'être parmi les trois premiers opérateurs de paris en ligne et peut être pas le troisième", a déclaré son PDG Philippe Germond sur BFM, au sujet du projet de loi ouvrant à la concurrence les jeux en ligne sur Internet. "Les opérateurs illégaux vont devoir devenir légaux et utiliser les mêmes armes que nous. Ils vont devoir payer des impôts, payer une redevance à la filière hippique et peut être des redevances au monde sportif. Donc nous serons à égalité, ce qui n'était pas le cas dans le passé", a-t-il dit. "Lorsque nous payons 1,1 milliard de fiscalité à l'Etat français, il n'y pas d'égalité face aux opérateurs qui n'ont pas d'impôts", a-t-il ajouté. "Ma conviction c'est qu'à deux ans, il restera quatre ou cinq acteurs principaux. Ca va faire peut-être comme les annuaires téléphoniques: beaucoup de candidats au départ, très peu à l'arrivée et un, deux ou trois acteurs qui seront les grands acteurs du marché", a-t-il poursuivi. Désireux d'offrir en 2010 une gamme complète de paris sportifs à ses clients, Philippe Germond "a souhaité que la loi soit votée le plus rapidement possible, avant la Coupe du monde de foot". Considéré comme le premier opérateur de paris en ligne en France avec 660 millions d'euros et quelques centaines de milliers de clients fidélisés, "le PMU part confiant avec un actif extrêmement sérieux". "On devrait faire largement plus de 100 millions d'euros en paris sportifs si nous avons l'autorisation de démarrer nos activités début juin", a envisagé M. Germond.
Rédaction
23 janvier 2010
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