Quelque 270 salariés de Radio France Internationale (RFI) sont candidats au départ volontaire dans le cadre du plan social prévoyant 201 licenciements sur un millier, a indiqué la direction, qui souhaite pour l'heure s'en tenir au chiffre du plan social. "Avec 270 suppressions de postes non remplacés, l'entreprise ne tournerait pas", a déclaré à l'AFP Geneviève Goëtzinger, directrice déléguée de RFI. Le guichet départs, ouvert fin octobre, a été clos la semaine dernière et les candidats avaient jusqu'à ce mardi pour se rétracter. "270 salariés se sont déclarés volontaires au départ. Compte tenu du nombre important de candidatures, des choix seront opérés pour donner des réponses positives, dans un premier temps à hauteur de 201 départs", explique la direction dans un communiqué. Chez les journalistes, il y a davantage de candidats au départ - environ la moitié des 270 salariés concernés - que de postes supprimés, a-t-elle détaillé, jugeant les conditions de départ "intéressantes". Le plan social annoncé en janvier prévoyait initialement 206 suppressions d'emplois mais comme cinq postes étaient déjà non pourvus, le chiffre a été fixé à 201. Le plan prévoit également la fermeture de six rédactions de langues (allemand, albanais, polonais, serbo-croate, turc et laotien). Environ 80 postes doivent disparaître dans les rédactions de langues, une vingtaine à la rédaction en français. Les salariés dont le poste est supprimé seront licenciés économiques, sur la base du volontariat. Les départs "s'échelonneront sur plusieurs mois en fonction des projets et des impératifs des directions concernées", ajoute la direction. La semaine dernière, les syndicats SNJ-CGT, SNRT-CGT, SNJ et FO avaient dénoncé une "fuite des cerveaux", estimant que le nombre élevé de candidats au départ était un "désaveu" pour la direction.
Rédaction
9 décembre 2009 à 01h00
Derniers coms
+ commentés
Forums