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Avec la web-série "Kali", Canal+ prend un peu plus racine sur la Toile

Rédaction
19 octobre 2009

Le groupe Canal+ met en ligne à partir d'aujourd'hui "Kali", série spécialement destinée à internet, devançant ainsi encore plus les autres chaînes françaises en matière de web-fiction. Cette web-série de 12 épisodes de six minutes sera diffusée sur un site gratuit de Canal+ (http://kali.canalplus.fr), au rythme de deux épisodes par semaine, l'un le lundi l'autre le jeudi. Elle entre dans le cadre de la quatrième saison de la "Nouvelle Trilogie", un programme de Canal+ qui vise à donner leur chance aux jeunes auteurs, réalisateurs et acteurs. Cette quatrième saison a commencé en mai par "La fille au fond du verre à saké", comédie romantique sur la Chine parisienne (trois épisodes de 26 minutes), suivie par "Sweet dream", série pour adultes sur les adolescents diffusée en juin (trois épisodes de 26 minutes) "Kali", troisième partie de la "Nouvelle Trilogie", sera diffusée à la télévision en version longue de 90 minutes en décembre. Mais la série sera d'abord proposée aux internautes, sous forme de web-série. Le programme proposé aux internautes est un vrai film découpé en épisodes. Il a coûté près d'un million d'euros. Le ton de Kali est également en décalage avec les web-séries que l'on trouve sur la toile, la plupart du temps humoristiques et légères. Dans le paysage audiovisuel français, Canal+ s'affiche comme précurseur en matière de web-fiction. La chaîne payante a présenté lors du festival de la fiction de la Rochelle en septembre "Kaïra shopping", une web-série mettant en scène des jeunes de banlieue, déjà disponible sur la Toile depuis quelques mois. Les autres grandes chaînes se montrent plus prudentes, tout en reconnaissant la nécessité de proposer des produits spéciaux pour les internautes. France Télévisions en est au stade de la "réflexion", tout comme M6, alors que TF1 n'envisage rien pour le moment. La chaîne publique Arte, qui propose déjà des web-documentaires, prévoit de lancer sa première web-fiction en 2011.

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