Rédaction
16 octobre 2009
En attendant des recherches plus poussées, l'Afsset recommande une réduction des expositions aux ondes électromagnétiques, puisque des interrogations subsistent sur leurs éventuels effets sur la santé. L'Agence de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail a été chargée, en 2007, par le gouvernement, de mettre à jour son expertise de 2005 sur les effets de la téléphonie mobile (téléphones et antennes) et de l'étendre à tout le domaine des radiofréquences (Wifi, Wimax, téléphones sans fil, radios, micro-ondes...). Dans le cadre de ce rapport, rendu public jeudi, un groupe d'experts -incluant des experts en sciences humaines et un observateur représentant les associations- a passé au crible un millier d'études publiées depuis 2005. Une trentaine de personnes a également été auditionnée, et une campagne de mesures d'émissions autour d'antennes-relais réalisée.
Les experts ont constaté que si une majorité des études ne relevait pas d'effets des ondes, un petit nombre constatait des effets notamment sur les fonctions cellulaires. Pour l'Afsset, même s'il n'y a pas de "démonstration probante" de l'existence d'effets autres que thermiques, des interrogations subsistent entre autres sur les effets sur le long terme et "on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un risque". "Dans ce contexte incertain", l'Afsset estime que "dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée". Elle suggère l'utilisation de téléphones mobiles à faible DAS (Débit d'Absorption Spécifique, qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable). Elle propose également la cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes et l'abaissement des niveaux d'exposition dans ces zones, la mutualisation des émetteurs, voire "l'usage modéré des technologies sans fil". L'Afsset note à cet égard que les niveaux d'exposition sont beaucoup plus élevés du fait des téléphones portables que des antennes-relais. Elle redoute ainsi qu'une réduction de la puissance des antennes-relais puisse augmenter l'exposition aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles. Elle recommande en outre la mise au point d'un outil de diagnostic clinique pour les personnes hyper-électrosensibles.
Les experts ont constaté que si une majorité des études ne relevait pas d'effets des ondes, un petit nombre constatait des effets notamment sur les fonctions cellulaires. Pour l'Afsset, même s'il n'y a pas de "démonstration probante" de l'existence d'effets autres que thermiques, des interrogations subsistent entre autres sur les effets sur le long terme et "on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un risque". "Dans ce contexte incertain", l'Afsset estime que "dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée". Elle suggère l'utilisation de téléphones mobiles à faible DAS (Débit d'Absorption Spécifique, qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable). Elle propose également la cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes et l'abaissement des niveaux d'exposition dans ces zones, la mutualisation des émetteurs, voire "l'usage modéré des technologies sans fil". L'Afsset note à cet égard que les niveaux d'exposition sont beaucoup plus élevés du fait des téléphones portables que des antennes-relais. Elle redoute ainsi qu'une réduction de la puissance des antennes-relais puisse augmenter l'exposition aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles. Elle recommande en outre la mise au point d'un outil de diagnostic clinique pour les personnes hyper-électrosensibles.
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