Rédaction
14 octobre 2009
La société des journalistes (SDJ) de France 2 a demandé à la direction d'appliquer "à tous les salariés" la même règle sur le détachement, dont bénéficient actuellement deux membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel, les journalistes Françoise Laborde et Rachid Arhab. La semaine dernière, le site internet du Point a rendu public le statut de ces deux sages, ex-journalistes de France 2, qui sont en détachement au CSA, comme le prévoit la convention collective des journalistes. Leur contrat de travail est suspendu et ils pourront retrouver leur poste au terme de leur mandat. Pour la SDJ de France 2, cela pose problème dès lors que, par ailleurs, la direction "durcit les conditions d'obtention de congés (sans solde ou sabbatique) pour tous les salariés de France Télévisions", écrit-elle dans un communiqué. "Selon la direction, lorsque l'on veut tenter une nouvelle aventure, il faut en assumer les risques, donc démissionner: le discours a le mérite de la cohérence, à condition que la règle soit la même pour tous", poursuit la SDJ. La direction est "bien plus stricte qu'avant", commente un journaliste: "moins il y a de retours dans le groupe plus ça l'arrange car elle a un plan de 900 départs volontaires à tenir". La SDJ demande à la direction de "rendre publique la nouvelle règle et qu'elle soit appliquée à tous les salariés du groupe quelque soit leur position hiérarchique ou leur notoriété".
Interrogé, le journaliste Rachid Arhab qui se sent "sali" s'est confié au journal Aujourd'hui en France : "A 54 ans, je me retrouve à devoir me justifier alors que tout a été fait proprement lorsque je suis arrivé au CSA". La polémique vient du fait que le journaliste refuse de démissionner de la chaîne : "démissionner serait incohérent", répond-il avant d'ajouter : "le groupe public m'a aussitôt proposé d'utiliser la convention collective".
Certains pensent qu'il peut privilégier le groupe au sein du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel du fait de ce faux double emploi : "depuis 2 ans et demi au CSA, je ne me suis jamais senti l'obligé de France Télévisions". Il ajoute : "au-delà de notre mandat au CSA, il nous est strictement interdit de travailler dans l'audiovisuel pendant 3 ans (...) j'ai rendu ma carte de presse". Il affirme également s'être désisté de certains votes concernant France Télévisions.
Interrogé, le journaliste Rachid Arhab qui se sent "sali" s'est confié au journal Aujourd'hui en France : "A 54 ans, je me retrouve à devoir me justifier alors que tout a été fait proprement lorsque je suis arrivé au CSA". La polémique vient du fait que le journaliste refuse de démissionner de la chaîne : "démissionner serait incohérent", répond-il avant d'ajouter : "le groupe public m'a aussitôt proposé d'utiliser la convention collective".
Certains pensent qu'il peut privilégier le groupe au sein du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel du fait de ce faux double emploi : "depuis 2 ans et demi au CSA, je ne me suis jamais senti l'obligé de France Télévisions". Il ajoute : "au-delà de notre mandat au CSA, il nous est strictement interdit de travailler dans l'audiovisuel pendant 3 ans (...) j'ai rendu ma carte de presse". Il affirme également s'être désisté de certains votes concernant France Télévisions.
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