Rédaction
9 octobre 2009
La Fédération française de tennis (FFT) a attribué à Orange le lot "mobile" portant sur les droits télévisés de Roland-Garros pour la période 2010-2013 mais est obligée de reprendre de zéro la procédure sur les droits TV, sa principale manne, qui n'ont pas trouvé preneur jeudi.Cette année la FFT a lancé pour la première fois un appel d'offres par lots, espérant récolter 16,5 millions d'euros annuels, alors que jusque-là, France Télévision détenait l'exclusivité des droits TV, à hauteur de 13 millions d'euros pour l'édition 2009 et Orange ceux des mobiles pour 2 M EUR.
Elle a dans cette optique segmenté le tournoi en quatre lots, sur le modèle des droits de la Ligue nationale de football. Un modèle qui n'a finalement pas convaincu puisque, sur les trois lots concernant la TV, les réponses des diffuseurs ont été jugées "techniquement irrecevables".Irrecevables puisque, au lieu de formuler une offre lot par lot, les fuseurs ont présenté une offre globale, à l'encontre de ce que prévoyait le cahier des charges, rendant de facto impossible l'attribution des lots. Au point mort, la FFT a décidé de reprendre la procédure à zéro plutôt que de relancer l'appel d'offre tel quel. "On va ranger tout ça et repartir sur du gré à gré", a expliqué Gilbert Ysern, directeur général de Roland-Garros.Alors que six groupes de diffusion avaient retiré le cahier des charges, ils ont été seulement deux à réellement manifester leur intérêt, France Télévisions et Eurosport, qui restent en pôle pour récupérer les droits.Les difficultés de la FFT, qui compte "reprendre les consultations rapidement", selon Ysern, s'inscrit dans un contexte général morose pour les fédérations sportives qui peinent à vendre leurs droits TV. A l'image de la Fédération française de football qui n'a pas encore trouvé preneur pour les droits de l'équipe de France sur la période 2010-2014.
Elle a dans cette optique segmenté le tournoi en quatre lots, sur le modèle des droits de la Ligue nationale de football. Un modèle qui n'a finalement pas convaincu puisque, sur les trois lots concernant la TV, les réponses des diffuseurs ont été jugées "techniquement irrecevables".Irrecevables puisque, au lieu de formuler une offre lot par lot, les fuseurs ont présenté une offre globale, à l'encontre de ce que prévoyait le cahier des charges, rendant de facto impossible l'attribution des lots. Au point mort, la FFT a décidé de reprendre la procédure à zéro plutôt que de relancer l'appel d'offre tel quel. "On va ranger tout ça et repartir sur du gré à gré", a expliqué Gilbert Ysern, directeur général de Roland-Garros.Alors que six groupes de diffusion avaient retiré le cahier des charges, ils ont été seulement deux à réellement manifester leur intérêt, France Télévisions et Eurosport, qui restent en pôle pour récupérer les droits.Les difficultés de la FFT, qui compte "reprendre les consultations rapidement", selon Ysern, s'inscrit dans un contexte général morose pour les fédérations sportives qui peinent à vendre leurs droits TV. A l'image de la Fédération française de football qui n'a pas encore trouvé preneur pour les droits de l'équipe de France sur la période 2010-2014.
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