Le groupe Amaury, propriétaire du Parisien/Aujourd'hui en France, s'est expliqué pour la première fois dans un communiqué au sujet du licenciement du directeur de la rédaction et du départ du directeur éditorial, soulignant l'absence de "projet abouti". Le communiqué du groupe, qui détient aussi L'Equipe, a été publié à destination des salariés après le licenciement, mercredi, de Dominique de Montvalon. Le directeur éditorial du Parisien, Noël Couëdel, a également adressé une lettre interne aux salariés dans laquelle il dénonce "l'incompétence des actuels propriétaires". M. Couëdel s'était vu chargé en décembre 2008 de réfléchir aux évolutions du quotidien. "Au Parisien, beaucoup d'excellentes idées ont vu le jour (...). Mais nous ne disposons pas, après six mois, d'un projet abouti. Il nous le faut. C'est à une équipe rédactionnelle jeune et décidée que nous avons choisi de le confier", écrit Martin Desprez, directeur général du groupe Amaury dirigé par Marie-Odile Amaury. "Les valeurs que la famille Amaury insuffle à ce groupe sont faites de passion de la presse, de respect des lecteurs et d'un humanisme rayonnant. Et les pamphlets n'y changeront rien!" poursuit M. Desprez. Pour le groupe Amaury, "la violence du contexte économique et structurel de la presse rend son adaptation nécessaire", qui "passe par la mise en place d'un modèle économique plus efficace". Cette adaptation "doit se faire vite", estime-t-il.
Rédaction
30 septembre 2009
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