La télévision ivoirienne diffuse des annonces publicitaires sans avoir souvent l'autorisation de la Commission de contrôle et de visas des messages publicitaires (CCV) du Conseil supérieur de la publicité (CSP). Nous avons rencontré les différents acteurs pour connaître les raisons de ce dysfonctionnement. Certaines publicités de produits ou de services diffusées sur les deux chaînes (La 1ère et TV2) de la télévision nationale ivoirienne se font sans l'autorisation de la Commission de contrôle et de visas des messages publicitaires (CCV) du Conseil supérieur de la publicité (CSP). Le constat est que sur 10 publicités qui sont diffusées, seulement 2 à 3 portent le visa du CSP. Dans ces conditions, il est à considérer que la vie des consommateurs est en danger compte tenu du problème de qualité de ces services et produits proposés. Le président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (FACACI), Marius Comoé, qui fait partie de la CCV, ne comprend pas que la RTI n'exige pas l'autorisation de ladite commission avant de diffuser les publicités. Il dénonce, par exemple, la publicité de Unilever sur OMO, une poudre qui sert à faire la lessive et la vaisselle et qui invite les enfants à se salir avant de se rendre propres. Il a fustigé les annonces des entreprises de téléphonie cellulaires sur les remises, les bonus, les appels gratuits, etc., qui, selon lui, ressemblent à de l'arnarque. «Nous dénonçons leurs publicités mensongères. C'est pour cela que nous réfléchissons sur les actions à mener contre ces opérateurs véreux, les jours à venir", a-t-il prévenu.
Rédaction
28 septembre 2009
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