Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), condamné fin juillet à verser 100.000 euros à Skyrock après des "refus renouvelés" d'autorisation d'émettre, a précisé dans un communiqué qu'il n'avait "pas rejeté systématiquement" les candidatures de la radio musicale. Le 23 juillet, le tribunal administratif de Paris a condamné la haute autorité audiovisuelle à verser 100.000 euros à Skyrock qui demandait "réparation" du préjudice subi par le "refus renouvelé" du CSA de lui attribuer des fréquences, alors que ces rejets avaient été jugés illégaux par le Conseil d'Etat. Ces refus d'émettre, étalés sur une dizaine d'années, concernaient 55 villes de France. Mais le CSA, qui compte faire appel du jugement, précise qu'il "n'a pas rejeté systématiquement les candidatures de Skyrock à de nouvelles fréquences radiophoniques". "Ainsi, 97 nouvelles fréquences ont été attribuées à Skyrock entre 1999 et 2008. Skyrock a été présélectionnée dans les trois zones de l'appel à candidature pour la radio numérique terrestre (Paris, Nice et Marseille). Elle est autorisée à émettre dans 26 des 30 agglomérations ayant une population supérieure à 200.000 habitants", fait valoir le CSA. La radio a déposé 55 recours au Conseil d'Etat, qui a prononcé 16 annulations pour une trentaine de villes mais a aussi "prononcé 39 rejets confirmant les décisions prises par le CSA", explique également la haute autorité. Skyrock, axée principalement sur le rap et écoutée des jeunes, est la deuxième radio musicale en France derrière NRJ.
Rédaction
7 août 2009
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