Rédaction
2 août 2009 à 01h00
France Télécom va saisir la Commission européenne pour contester le prix de la quatrième licence de téléphonie mobile, fixé par le gouvernement à 240 millions d'euros. "Sur la base du prix publié par le Journal Officiel hier matin, France Télécom va saisir la Commission européenne pour aide d'Etat, c'est-à-dire avantage accordé au quatrième entrant par rapport aux trois autres détenteurs de fréquences mobiles", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'opérateur historique français.
France Télécom estime que le nouvel opérateur devrait payer un "prix équitable", soit la même somme qui avaient été déboursée par SFR, Bouygues Telecom et lui, au début des années 2000. Ils avaient payé chacun 619 millions d'euros pour obtenir leur licence. Les fréquences ont cependant cette fois été divisées en trois lots, dont un réservé à un nouvel entrant, et le gouvernement a donc décidé de diviser le prix payé par trois (206 millions), puis de l'augmenter légèrement (240 millions) pour être "inattaquable" par les autres opérateurs. France Télécom estime que la règle de trois ne peut être appliquée car, si les fréquences distribuées sont certes réduites, le droit d'utiliser la licence pour devenir opérateur mobile reste le même. Un peu plus tôt dans la matinée, le groupe Iliad, maison mère du fournisseur d'accès internet Free, s'était réjoui de cet appel à candidatures, auquel il sera certainement candidat.
France Télécom estime que le nouvel opérateur devrait payer un "prix équitable", soit la même somme qui avaient été déboursée par SFR, Bouygues Telecom et lui, au début des années 2000. Ils avaient payé chacun 619 millions d'euros pour obtenir leur licence. Les fréquences ont cependant cette fois été divisées en trois lots, dont un réservé à un nouvel entrant, et le gouvernement a donc décidé de diviser le prix payé par trois (206 millions), puis de l'augmenter légèrement (240 millions) pour être "inattaquable" par les autres opérateurs. France Télécom estime que la règle de trois ne peut être appliquée car, si les fréquences distribuées sont certes réduites, le droit d'utiliser la licence pour devenir opérateur mobile reste le même. Un peu plus tôt dans la matinée, le groupe Iliad, maison mère du fournisseur d'accès internet Free, s'était réjoui de cet appel à candidatures, auquel il sera certainement candidat.
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