Rédaction
14 mai 2009 à 02h00
Herschel, le plus grand téléscope jamais envoyé dans l'espace, et Planck, satellite chargé d'observer les vestiges des premiers rayons de lumière émis après le Big Bang, ont été lancés jeudi par une fusée Ariane 5 à 13H12 GMT depuis Kourou (Guyane française).
Les deux satellites, d'un coût total de 1,8 milliards d'euros, doivent se séparer du lanceur dans la demi-heure qui suit le décollage pour rejoindre leurs orbites respectives, à 1,5 million de km de notre planète, dans la direction opposée au Soleil. Les deux satellites à la technologie ultra précise iront se placer sur un point de Lagrange (L2), à 1,5 million de km de nous. Ce point d'équilibre dans le système solaire leur permet d'échapper à la chaleur émise par la Terre et la Lune et de se protéger des rayonnements solaires.
Herschel et Planck sont en effet deux télescopes de haute précision qui ont besoin de plus grand calme pour travailler... Planck doit détecter d'infimes variations de températures issues du rayonnement fossile de l'univers, Herschel un rayonnement infrarouge ténu émis par les plus lointaines galaxies. Equipé d'un miroir de 1,5 mètre de diamètre, Planck est l'instrument le plus froid jamais envoyé dans l'espace. L'un de ses instruments est refroidi à -273°C. Ce télescope marche sur les pas de Cobe ou de WMAP : deux instruments qui ont permis de dresser les premières cartes du fond diffus cosmologique, ce rayonnement fossile issu de la toute première lueur émise par l'univers 380.000 ans seulement après le Big Bang. Quant à Herschel, c'est le plus gros télescope jamais mis en orbite : il mesure 7 mètres de haut pour 3,5 mètres de large. Son miroir bat aussi des records pour un télescope spatial avec un diamètre de 3,5 mètres. Herschel va traquer dans l'infrarouge, dans un domaine encore jamais exploré, les galaxies les plus lointaines, afin de remonter à l'époque de la naissance des premières étoiles. (Pour en savoir plus, lire Deux aventuriers high-tech remontent le temps). Une fois lancé par la fusée Ariane 5, Planck mettra deux mois à atteindre son orbite, Herschel un mois et demi après son compagnon explorateur.
Les deux satellites, d'un coût total de 1,8 milliards d'euros, doivent se séparer du lanceur dans la demi-heure qui suit le décollage pour rejoindre leurs orbites respectives, à 1,5 million de km de notre planète, dans la direction opposée au Soleil. Les deux satellites à la technologie ultra précise iront se placer sur un point de Lagrange (L2), à 1,5 million de km de nous. Ce point d'équilibre dans le système solaire leur permet d'échapper à la chaleur émise par la Terre et la Lune et de se protéger des rayonnements solaires.
Herschel et Planck sont en effet deux télescopes de haute précision qui ont besoin de plus grand calme pour travailler... Planck doit détecter d'infimes variations de températures issues du rayonnement fossile de l'univers, Herschel un rayonnement infrarouge ténu émis par les plus lointaines galaxies. Equipé d'un miroir de 1,5 mètre de diamètre, Planck est l'instrument le plus froid jamais envoyé dans l'espace. L'un de ses instruments est refroidi à -273°C. Ce télescope marche sur les pas de Cobe ou de WMAP : deux instruments qui ont permis de dresser les premières cartes du fond diffus cosmologique, ce rayonnement fossile issu de la toute première lueur émise par l'univers 380.000 ans seulement après le Big Bang. Quant à Herschel, c'est le plus gros télescope jamais mis en orbite : il mesure 7 mètres de haut pour 3,5 mètres de large. Son miroir bat aussi des records pour un télescope spatial avec un diamètre de 3,5 mètres. Herschel va traquer dans l'infrarouge, dans un domaine encore jamais exploré, les galaxies les plus lointaines, afin de remonter à l'époque de la naissance des premières étoiles. (Pour en savoir plus, lire Deux aventuriers high-tech remontent le temps). Une fois lancé par la fusée Ariane 5, Planck mettra deux mois à atteindre son orbite, Herschel un mois et demi après son compagnon explorateur.
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