Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et la Cité de la musique ont procédé ensemble au lancement de l'"observatoire de la diversité musicale à la télévision", qui complète les moyens de suivre l'exposition de la musique dans les médias. "Au moment où il y a une crise du modèle économique de la filière musicale, il est important que le CSA s'investisse pleinement dans la défense et illustration de la diversité musicale, parce que c'est la création musicale qui pourrait se retrouver mise en cause", a déclaré le président du CSA Michel Boyon, à l'occasion de l'installation de cet observatoire présidé par André Nicolas. Complétant l'obervatoire de la diversité musicale qui existe déjà pour les radios, l'observatoire se penchera sur la nature des programmes musicaux télévisés (vidéomusiques, concerts ou interprétations d'artistes en plateau) ainsi que la diversité musicale (diversité des titres, des artistes, des genres musicaux). Le but de l'observatoire, souhaité à la fois par les pouvoirs publics, les diffuseurs (chaînes de télévision) et la filière musicale, est de répondre aux interrogations sur l'évolution de l'exposition de la musique à la télévision, par des retransmissions de concerts, des chroniques culturelles, des émissions de variétés et des vidéomusiques. La diffusion de musique interprétée sera observée sur 14 chaînes, dix diffusées par voie hertzienne terrestre (TF1, France 2, France 3, Canal+, France 5, Arte, M6, France 4, Virgin 17 et W9) et quatre chaînes musicales du câble et du satellite (MCM, MTV, NRJ Hit, Trace TV), choisies en fonction de leur performance d'audience. Alors que les radios musicales françaises sont soumises à des quotas de diffusion de morceaux musicaux d'expression française, il n'existe pas d'obligation équivalente pour les chaînes musicales.
Rédaction
15 mai 2009
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