Rédaction
8 mai 2009
Le groupe de médias News Corporation a dégagé un bénéfice stable de 2,7 milliards de dollars au troisième trimestre de son exercice 2008/09 (janvier-mars), des plus-values exceptionnelles permettant de compenser l'érosion de la rentabilité de ses opérations. Le bénéfice par action a progressé à 1,04 dollar, contre 0,91 dollar un an plus tôt, a indiqué l'entreprise fondée par le magnat américain d'origine australienne Rupert Murdoch. Selon une autre méthodologie, utilisée par les analystes pour établir leur consensus, le bénéfice par action s'est établi à 0,16 dollar, ce qui est parfaitement conforme aux attentes du marché.
Devant les analystes, M. Murdoch a affirmé que pour lui, il était "de plus en plus clair que le pire (de la crise) est passé". Se félicitant d'avoir réussi à restructurer les activités du groupe "sans les endommager", et notamment en conservant ses rédactions intactes, l'homme d'affaires a estimé que News Corp était désormais "encore plus fort" pour profiter de la reprise. Le groupe a en conséquence confirmé sa prévision de février d'un bénéfice opérationnel de l'ordre de 5,1 milliards sur l'année (-30%). News Corp. a enregistré pendant les trois mois écoulés d'importants gains exceptionnels, qui expliquent la plus grande part de ses profits: une plus-value nette de 1,2 milliard sur la cession d'une partie de ses actions de NSD (technologies pour opérateurs de télévision payante) et un gain d'un même montant de 1,2 milliard liés au règlement de divers contentieux fiscaux. L'an dernier, à même époque, le groupe avait déjà enregistré des profits exceptionnels, de 1,7 milliard de dollars, à l'issue d'une opération financière avec le groupe américain de médias Liberty Media Corporation.
Ces profits exceptionnels masquent une rentabilité opérationnelle divisée par deux, à 755 millions, contre 1,4 milliard il y a un an. Le chiffre d'affaires a nettement fléchi aussi, à 7,4 milliard de dollars, en raison notamment de l'effondrement des dépenses publicitaires. Les activités de télévision hertzienne ont particulièrement souffert avec un profit d'exploitation amputé de 99%, à 4 millions de dollars. Même évolution avec la presse quotidienne, tout juste rentable en exploitation (-97%, à 7 millions). L'édition a été déficitaire de 38 millions, alors qu'elle avait été modestement bénéficiaire il y a un an, a indiqué le groupe. En revanche, le groupe a amélioré ses performances dans le cinéma (+8%, à 282 millions), grâce notamment au succès mondial de "Slumdog Millionaire", le grand vainqueur de la dernière édition des Oscars. Les chaînes de télévision câblée ont également tiré leur épingle du jeu (+30%, à 429 millions), tout comme les magazines (+4%, à 97 millions de dollars). M. Murdoch s'est félicité des performances de sa chaîne américaine Fox, qui a réalisé au trimestre dernier "la meilleure performance opérationnelle" de son histoire de trente ans, ce qui est une réussite "époustouflante", selon lui. Le magnat a également souligné le dynamisme de ses studios de cinémas, qui "sont en plein boum". "Je ne pourrais pas être plus content", a-t-il lancé, en relevant que le cinéma s'était révélé dans la crise une activité "contracyclique".
Devant les analystes, M. Murdoch a affirmé que pour lui, il était "de plus en plus clair que le pire (de la crise) est passé". Se félicitant d'avoir réussi à restructurer les activités du groupe "sans les endommager", et notamment en conservant ses rédactions intactes, l'homme d'affaires a estimé que News Corp était désormais "encore plus fort" pour profiter de la reprise. Le groupe a en conséquence confirmé sa prévision de février d'un bénéfice opérationnel de l'ordre de 5,1 milliards sur l'année (-30%). News Corp. a enregistré pendant les trois mois écoulés d'importants gains exceptionnels, qui expliquent la plus grande part de ses profits: une plus-value nette de 1,2 milliard sur la cession d'une partie de ses actions de NSD (technologies pour opérateurs de télévision payante) et un gain d'un même montant de 1,2 milliard liés au règlement de divers contentieux fiscaux. L'an dernier, à même époque, le groupe avait déjà enregistré des profits exceptionnels, de 1,7 milliard de dollars, à l'issue d'une opération financière avec le groupe américain de médias Liberty Media Corporation.
Ces profits exceptionnels masquent une rentabilité opérationnelle divisée par deux, à 755 millions, contre 1,4 milliard il y a un an. Le chiffre d'affaires a nettement fléchi aussi, à 7,4 milliard de dollars, en raison notamment de l'effondrement des dépenses publicitaires. Les activités de télévision hertzienne ont particulièrement souffert avec un profit d'exploitation amputé de 99%, à 4 millions de dollars. Même évolution avec la presse quotidienne, tout juste rentable en exploitation (-97%, à 7 millions). L'édition a été déficitaire de 38 millions, alors qu'elle avait été modestement bénéficiaire il y a un an, a indiqué le groupe. En revanche, le groupe a amélioré ses performances dans le cinéma (+8%, à 282 millions), grâce notamment au succès mondial de "Slumdog Millionaire", le grand vainqueur de la dernière édition des Oscars. Les chaînes de télévision câblée ont également tiré leur épingle du jeu (+30%, à 429 millions), tout comme les magazines (+4%, à 97 millions de dollars). M. Murdoch s'est félicité des performances de sa chaîne américaine Fox, qui a réalisé au trimestre dernier "la meilleure performance opérationnelle" de son histoire de trente ans, ce qui est une réussite "époustouflante", selon lui. Le magnat a également souligné le dynamisme de ses studios de cinémas, qui "sont en plein boum". "Je ne pourrais pas être plus content", a-t-il lancé, en relevant que le cinéma s'était révélé dans la crise une activité "contracyclique".
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