L'association Robin des toits a proposé lors du Grenelle des ondes de tester le seuil de 0,6 volts par mètre d'exposition qu'elle préconise pour les antennes-relais de téléphonie mobile, dans plusieurs villes pilotes, a annoncé son porte-parole Etienne Cendrier. "Nous avons demandé à plusieurs communes qui sont volontaires" pour cette expérimentation, à la fois en zone rurale et en zone urbaine, a-t-il déclaré à l'AFP. Il s'agit de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Hérouville-Saint-Clair (Calvados), Le Vigan (Gard) et Niergnies (Nord). Il s'agit de tester "un système dans lequel les personnes ne seraient jamais exposées à plus de 0,6 V/m", a-t-il indiqué. Cette expérimentation concernerait le niveau d'exposition, c'est à dire "la dose que les gens prennent", et pas la puissance des antennes: "les gens les plus proches des antennes ne doivent pas prendre plus que 0,6 V/m". "Ce serait une expérience en grandeur nature", a indiqué le porte-parole de Robin des toits. "Cela permettrait de bien anticiper ce qui se passerait si on passait au seuil d'exposition de 0,6 V/m", a-t-il fait remarquer. En France, les valeurs limites d'émission des antennes sont de 41 à 61 volts par mètre selon les fréquences utilisées, ce qui correspond aux seuils suggérés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission européenne. Les trois associations Robin des toits, Priartém et Agir pour l'environnement, ont proposé de fixer à 0,6 V/m le seuil réglementaire d'exposition aux ondes. Les niveaux d'émission d'un champ électrique par une antenne diffèrent cependant de ceux correspondant à l'exposition des personnes - les premiers étant liés à la puissance des antennes, tandis que les seconds varient avec la distance et la position des personnes concernées par rapport à l'antenne.
Rédaction
8 mai 2009
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