L'Institut national de l'audiovisuel (INA) a affiché en 2001 son plus important bénéfice net depuis 5 ans, en hausse de 46% à 1,742 million d'euros contre 1,193 M d'euros en 2000. Pour son président Emmanuel Hoog, ce résultat net est le fruit "d'une très bonne maîtrise des charges et d'une progression des recettes d'activité". Mais elle est également due, a-t-il précisé à l'AFP, à des cessions comme celle des droits du Festival Imagina, dont le montant n'a pas été révélé. "Nous atteindrons le même niveau de résultats en 2002 sans faire de cession d'actifs", assure cependant Emmanuel Hoog qui parle d'un "cercle vertueux". En 2001, le total des revenus de l'INA s'est élevé à 102 M d'euros contre 100,8 M d'euros au cours de l'exercice précédent. La totalité du bénéfice net ira à l'accélération du plan de conservation et de patrimoine de l'INA, a précisé Emmanuel Hoog. Quelque 80.000 heures de programmes de télévision et de radio ont été numérisées, faisant de l'institut le premier centre de numérisation européen. Parmi les autres grands chantiers qui l'attendent figure également l'extension du dépôt légal aux chaînes du câble et du satellite. Douze d'entre elles étaient enregistrées en permanence au début de l'année. Elles devraient être une soixantaine fin 2002. L'INA, souligne Emmanuel Hoog, a baissé la plupart de ses tarifs grâce à la numérisation de ses archives, et "cette première étape sera suivie d'une deuxième dans un an". Parmi les nouveaux services figure le développement de cabines de visionnage numériques, qui permettent déjà aux clients de parcourir 30.000 heures de programme. Quelque 80.000 heures devraient être accessibles d'ici à juin. S'il affirme que 82% des objectifs du contrat signé avec l'Etat pour 2000-2003 ont été atteints ou dépassés, Emmanuel Hoog reconnaît qu'un effort doit encore être fourni pour la mise à disposition des images sur internet et la constitution d'une offre cataloguée.
Rédaction
14 mars 2002
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