Free est "prêt à payer" 210 millions d'euros pour acquérir l'un des trois lots de la quatrième licence de téléphonie mobile, jugeant ce prix "logique et équitable", indique son fondateur et principal actionnaire, Xavier Niel, dans un entretien au Figaro. "En 2007, la licence coûtait 619 millions d'euros pour 15MHz. Il est équitable et logique qu'aujourd'hui 5 MHz reviennent au tiers du prix, soit environ 210 millions, auquel s'ajoute toujours 1% sur le chiffre d'affaires", a déclaré M. Niel. De plus, "Free en a les moyens car la société dispose d'une structure financière solide et est un des opérateurs les moins endettés d'Europe", a-t-il ajouté. Le fondateur de Free n'a par ailleurs pas exclu d'être aussi candidat pour acquérir les deux autres blocs de la quatrième licence, qui seront attribués lors d'un deuxième appel d'offres. Le gouvernement a demandé à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) de lancer "avant la fin du mois de février" un appel à candidature sur la quatrième licence mobile, reposant sur une division en trois lots de 5 mégahertz des fréquences restant à attribuer. Il a réclamé qu'au moins l'un de ces trois lots soit réservé à un nouvel entrant. Actuellement, trois opérateurs détiennent une licence 3G en France: Orange, SFR et Bouygues Telecom. Free (Iliad), candidat malheureux en 2007, a récemment réaffirmé sa volonté de devenir le quatrième opérateur mobile français. Un débat doit se tenir jeudi à l'Assemblée nationale sur la question de "l'attribution de fréquences de réseaux mobiles".
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