Rédaction
4 février 2009
Sur Arte, ce soir à 20:45, "Radio Free Europe - La guerre des ondes", un documentaire réalisé par Christian Bauer. Elle a peut-être changé le cours de la guerre froide : voix autoproclamée de "la démocratie et de la liberté", outil de basse propagande capitaliste pour ses adversaires, Radio Free Europe a longtemps incarné à l'Est la seule alternative aux organes officiels.
C'est en 1950 que les Américains fondent la station RFE - Radio Free Europe - pour émettre à destination des pays du bloc soviétique : Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. Le siège est à Munich, alors capitale de la zone d'occupation américaine en Allemagne. Dès leurs débuts, Radio Free Europe et sa jumelle Radio Liberty sont les bêtes noires des services secrets d'Europe de l'Est. Elles seront la cible d'attentats à la bombe et de meurtres, notamment de 1980 à 1991. C'est ainsi que l'écrivain Georgi Markov, correspondant de RFE à Londres, sera assassiné en 1978 par un "parapluie bulgare" à la pointe empoisonnée.
L'émetteur est financé secrètement par la CIA au départ, puis officiellement par le gouvernement américain. Soupçonnée en permanence d'abriter un nid d'espions, la radio emploie de nombreux réfugiés des pays de l'Est, dont l'engagement militant ne relève pas uniquement de l'anticommunisme primaire. D'emblée, les régimes communistes tentent de brouiller les émissions, mais les techniciens de RFE excellent à changer de fréquence pour être entendus malgré tout. Malgré les lourdes peines de prison encourues par les auditeurs, ceux-ci sont rapidement nombreux derrière le Rideau de fer.
C'est en 1950 que les Américains fondent la station RFE - Radio Free Europe - pour émettre à destination des pays du bloc soviétique : Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. Le siège est à Munich, alors capitale de la zone d'occupation américaine en Allemagne. Dès leurs débuts, Radio Free Europe et sa jumelle Radio Liberty sont les bêtes noires des services secrets d'Europe de l'Est. Elles seront la cible d'attentats à la bombe et de meurtres, notamment de 1980 à 1991. C'est ainsi que l'écrivain Georgi Markov, correspondant de RFE à Londres, sera assassiné en 1978 par un "parapluie bulgare" à la pointe empoisonnée.
L'émetteur est financé secrètement par la CIA au départ, puis officiellement par le gouvernement américain. Soupçonnée en permanence d'abriter un nid d'espions, la radio emploie de nombreux réfugiés des pays de l'Est, dont l'engagement militant ne relève pas uniquement de l'anticommunisme primaire. D'emblée, les régimes communistes tentent de brouiller les émissions, mais les techniciens de RFE excellent à changer de fréquence pour être entendus malgré tout. Malgré les lourdes peines de prison encourues par les auditeurs, ceux-ci sont rapidement nombreux derrière le Rideau de fer.
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