L'appel à une grève de 24 heures lancée par l'intersyndicale de M6 pour dénoncer la fermeture des cinq bureaux locaux de la chaîne a été "peu suivi" mardi, a indiqué le SNJ-CGT. "La grève a été peu suivie, mais une cinquantaine de journalistes nationaux et de journalistes des décrochages locaux se sont réunis lors d'une assemblée générale au siège de la chaîne, ce qui est rare", a déclaré à l'AFP Alain Vigier, délégué SNJ-CGT. Les syndicats CFDT, CFTC et SNJ-CGT avaient appelé les salariés à cesser le travail pour protester contre la décision de la direction de fermer ses cinq derniers bureaux locaux (les "6 minutes"): Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille et Toulouse, qui emploient 46 salariés. Ils s'opposent à la volonté de la direction de confier le travail des correspondants "à des sociétés extérieures, supprimant ainsi les emplois d'une centaine de personnes - 46 postes de permanents et plus encore de pigistes et intermittents". "Nous avons fait part aux salariés de nos propositions alternatives pour garder cinq correspondants, salariés de M6, dans chaque bureau régional", a expliqué M. Vigier. La direction de M6 n'a pas souhaité communiquer. Mardi matin sur Europe 1, le président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost, a expliqué que la chaîne n'avait "pas le droit de faire de la publicité" dans ses décrochages locaux, contrairement à ses "concurrents de France 3". "Nous sommes obligés d'en tirer les conséquences", a dit le patron de M6. M6 emploie au total environ 1.630 salariés.
Rédaction
9 décembre 2008
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