En effet Canal satellite est astreint depuis 30 octobre 2007 à 150000 euros par jour pour toutes les chaines qu'il n'a pas le droit de diffuser (ex: cinécinéma).
Ces chaines sont par decision de justice exclusives à Parabole Reunion.
Il n'y aura pas de fusion entre Parabole Réunion et Canal Satellite. L'information, révélée hier par le journal La Tribune, n'a pas été démentie par Rodolphe Pacaud le directeur général de Canal + et Canal Satellite Réunion.Annoncé en juin, le rapprochement entre les deux rivaux de jadis consistait en une fusion par échange d'actions entre Parabole et la filiale réunionnaise de Canal Plus. "Le nouvel ensemble aurait été détenu à 60% par Canal, et 40% par les actionnaires de Parabole. En outre, Canal devait verser une soulte à Parabole, et accorder une promesse d'achat sur ses 40%. L'opération valorisait à 100 millions d'euros Parabole, qui réalise 40 millions d'euros de chiffre d'affaires", expliquent nos confrères de La Tribune. Cet accord était aussi l'occasion pour les deux bouquets de mettre fin à un contentieux qui les oppose depuis le rachat en métropole de TPS par le groupe Vivendi, propriétaire de Canal Plus. Parabole étant le diffuseur exclusif des programmes de TPS sur l'île, la marque s'estimait en effet pénalisée par ce rachat, arguant elle ne disposait plus de contenu capable de la différencier de son concurrent. L'affaire avait été portée en justice et la fusion des deux concurrents sur le plan local aurait pu mettre un terme à cette crise. Mais voilà, dans leurs pourparlers, les deux opérateurs prévoyaient aussi de fusionner les activités des deux groupes à l'ile Maurice. Une opération complexe, car elle devait respecter la législation mauricienne, qui impose que les médias soient majoritairement détenus par des capitaux locaux. "Finalement, ce volet mauricien n'a pas pu aboutir, faisant capoter toute l'opération", a indiqué la filiale de Vivendi à la rédaction de La Tribune. Cet échec risque en tout cas d'avoir de grosses répercussions pour les deux opérateurs satellite. Souhaitons que ce ne soient pas les abonnés qui en fassent les frais...