Le secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique Eric Besson a affirmé que toutes les options restaient "ouvertes" concernant l'attribution d'une quatrième licence de téléphonie mobile, dont des informations de presse évoquent l'abandon. "Toutes les options sont ouvertes. Je n'ai pas à commenter, ni pour les confirmer, ni pour les infirmer les rumeurs qui circulent", a déclaré à l'AFP M. Besson, en marge de la signature d'un partenariat entre le site marchand PriceMinister et la Croix-Rouge. "La question qui est posée n'est pas pour ou contre un quatrième opérateur, qui est une façon très réductrice de poser la question, mais selon quels critères et quelles méthodes attribuer" les fréquences disponibles "pour faire de la téléphonie de troisième génération", a-t-il ajouté. Le plan numérique, présenté lundi, "répondra clairement à la question de ces critères", a précisé M. Besson. Selon une information publiée mardi soir sur le site internet du Figaro, "la 4e licence est enterrée à 98%". Actuellement, trois opérateurs détiennent une licence 3G en France: Orange (France Télécom), SFR et Bouygues Telecom. Free (Iliad), candidat malheureux en 2007, a récemment réaffirmé sa volonté de devenir le quatrième opérateur mobile français. L'Autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, s'est récemment prononcée pour une attribution en un bloc ou en plusieurs lots des fréquences de la quatrième licence mobile, qui donnerait la "priorité" à un nouvel entrant. Mais le gouvernement pourrait décider de privilégier le renforcement des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), pour favoriser la concurrence.