Le groupement, baptisé Featured artists' coalition (FAC), a expliqué qu'il avait vocation à protéger les droits des chanteurs et musiciens en leur "donnant la voix dont ils ont besoin pour obtenir un plus grand contrôle sur leur musique". "Il est temps pour les artistes d'avoir une puissante voix collective pour défendre leurs intérêts. Le paysage numérique évolue rapidement et de nouveaux accords sont conclus en permanence, mais trop souvent sans consulter les gens qui en fait font la musique", a relevé Brian Message, l'un des managers de Radiohead et Kate Nash. Selon lui, la FAC "aidera tous les artistes, jeunes et vieux, connus ou non, à apporter les changements qui auraient dû intervenir depuis longtemps au sein de l'industrie dans leur intérêt et celui des fans". Plus de 60 artistes ont déjà signé la charte, qui doit être officiellement lancée dimanche à Manchester (nord-ouest de l'Angleterre). La FAC aura pour mission d'obtenir que les artistes conservent la propriété des droits de leur musique qui seraient loués ensuite à une maison de disques. Elle demandera que les industriels indiquent aux artistes comment, où et pourquoi leur musique est utilisée, et qu'ils leur reversent une part plus importante des profits. Les signataires estiment qu'avec l'explosion du numérique, leurs chansons peuvent être exploitées de multiples nouvelles façons et qu'ils sont souvent oubliés dans les accords commerciaux. Plusieurs groupes ont récemment utilisé l'internet, sans passer par une maison de disque. En octobre 2007, Radiohead a lancé son dernier album "In rainbows" en téléchargement sur internet. Cette semaine, Oasis a diffusé en exclusivité son dernier opus "Dig out your soul" sur le site de socialisation MySpace, plusieurs jours avant sa sortie dans le commerce. Les fans pouvaient écouter mais pas télécharger.
Rédaction
5 octobre 2008
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