La Commission européenne et l'Agence spatiale européenne ont présélectionné 11 consortiums européens pour les futurs contrats du système de navigation par satellite Galileo, projet phare qui doit permettre à l'Union européenne (UE) de rivaliser avec le GPS américain d'ici 2013. Le projet a été divisé en six lots, objets de toutes les convoitises. L'Agence spatiale européenne (Esa), en étroite collaboration avec la Commission, devra désormais désigner pour chaque lot un chef de file industriel, qui devra sous-traiter à hauteur de 40%. La sélection finale devrait intervenir vers l'été 2009, a précisé à l'AFP un responsable de l'Esa. Dans une première étape, 11 consortiums ont été retenus sur un total de 21 en lice (le nom des recalés n'a pas été précisé), pour une valeur totale de contrats estimés à 2,1 milliards d'euros. Pour la construction des satellites, deux spécialistes allemands ont été retenus, Astrium (filiale d'EADS) et OHB System. Le français Arianespace est le seul candidat pour la construction des lanceurs, en tant qu'unique spécialiste européen dans ce domaine. Pour "l'appui en ingénierie système", ThalesAleniaSpace en Italie (ex-Alenia) et Logica Pays-Bas ont été selectionnés. Pour les relais au sol, on retrouve ThalesAleniaSpace en France (ex-Alcatel) et Logica Royaume-Uni. Pour les centres de contrôle au sol, ont été retenus Astrium Royaume-Uni et le groupement G-Nav représenté par le britannique Lockheed Martin IS&S. Pour la gestion de l'ensemble, le Groupement Nav-up, représenté par le britannique Inmarsat et un consortium formé de l'allemand DLR et de l'italien Telespazio, ont été sélectionnés. Les onze consortiums candidats vont désormais recevoir des informations plus détaillées afin de présenter des propositions préliminaires (comportant notamment prix, calendriers et sous-traitants choisis).
Rédaction
20 septembre 2008
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