L'autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, a annoncé mettre sous surveillance les titulaires de licences régionales Wimax (internet haut débit sans fil), après avoir constaté un retard dans leurs déploiements. D'après l'étude menée cet été par l'Arcep, "les déploiements sont encore relativement modestes et restent aujourd'hui inférieurs aux engagements pris par les titulaires dans leurs autorisations", accordées en juillet 2006. "Les situations varient selon les zones géographiques et les titulaires: si certains ont rempli leurs obligations, d'autres n'ont pas encore ou à peine débuté leurs déploiements", a précisé l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, dans un communiqué. Bolloré Télécom, Altitude Wireless, HDRR France et des collectivités territoriales figurent notamment parmi les détenteurs de licences Wimax. D'après le régulateur, "16 régions bénéficient de déploiements de premiers sites et environ un département sur quatre bénéficie d'une offre de service". L'Arcep souligne que "le démarrage modeste des déploiements s'explique en partie par le retard industriel (...) des équipements à la norme Wimax 802.16e", une technologie adoptée par la majorité des acteurs. Selon l'autorité de régulation, l'extension du Wimax régionalement est "largement conditionné par la disponibilité à grande échelle d'équipements 802.16e" qui dépend elle-même fortement "de l'existence d'un marché au niveau mondial". Dans le cadre de la mise sous surveillance, prévue jusqu'en décembre 2010, les titulaires des licences "transmettront tous les six mois (à l'Arcep) l'état d'avancement de leurs déploiements". Le Wimax, qui ne fonctionne qu'en extérieur contrairement au wifi, est une technologie d'accès à l'internet sans fil qui peut transporter des données en très haut débit sur plusieurs kilomètres, bien davantage que tous les systèmes actuels de téléphonie sans fil ou d'internet mobile.
Rédaction
17 septembre 2008 à 01h00
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