Rédaction
17 août 2008
Violences et pillages se poursuivent en Géorgie malgré le cessez-le-feu, et une équipe de Radio-Canada l'a constaté il y a deux jours à ses dépens. Un homme armé a attaqué l'équipe de la journaliste Alexandra Szacka alors qu'elle était aux portes de Gori, ville de Géorgie où les troupes russes sévissent encore. La correspondante de Radio-Canada et ses collègues ont été menacés et volés.
L'incident s'est déroulé alors qu'ils se trouvaient sur une route, immobilisés, à l'instar de plusieurs dizaines d'autres journalistes. Des militaires russes se déplaçant avec des chars les empêchaient d'aller plus loin. La situation a dégénéré à la suite de l'arrivée impromptue de deux voitures blanches. Trois hommes en ont surgi. Deux d'entre eux étaient armés de kalachnikovs. Un autre, l'air agressif, vêtu d'un uniforme militaire, maniait à la fois une caméra et un pistolet. «Il a commencé à pointer son pistolet sur les caméramans et sur les journalistes. Tout ça sous les yeux des soldats russes», a raconté Mme Szacka au cours d'une entrevue téléphonique. Puis, l'homme s'est mis à tirer en l'air. Les journalistes ont battu en retraite.
Les trois membres de l'équipe de Mme Szacka - incluant une autre Québécoise: Marie-Ève Bédard - ont trouvé refuge dans leur véhicule, mais le tireur les a suivis. Alors que Mme Szacka se tenait à l'écart, en pleine discussion téléphonique, ses collègues ont été forcés de descendre du véhicule, qui contenait notamment de l'argent et de l'équipement. L'homme s'en est emparé et s'est enfui. Les soldats russes sont demeurés impassibles.
«C'est un drôle de cessez-le-feu!» a lancé Mme Szacka, une pointe d'ironie dans la voix. «Il y a des pillages systématiques dans les villages et dans Gori. Apparemment, ils sont faits par des Ossètes et des bandes soi-disant criminelles. Mais les Russes sont là et les regardent.» Mme Szacka a dit avoir été, tout comme les membres de son équipe, «un peu ébranlée». Mais «personne n'a été blessé». Du même souffle, elle a tenu à souligner que certains de ses collègues étrangers n'ont pas eu la même chance, puisque «plusieurs journalistes ont été tués depuis le début de ce conflit».
L'incident s'est déroulé alors qu'ils se trouvaient sur une route, immobilisés, à l'instar de plusieurs dizaines d'autres journalistes. Des militaires russes se déplaçant avec des chars les empêchaient d'aller plus loin. La situation a dégénéré à la suite de l'arrivée impromptue de deux voitures blanches. Trois hommes en ont surgi. Deux d'entre eux étaient armés de kalachnikovs. Un autre, l'air agressif, vêtu d'un uniforme militaire, maniait à la fois une caméra et un pistolet. «Il a commencé à pointer son pistolet sur les caméramans et sur les journalistes. Tout ça sous les yeux des soldats russes», a raconté Mme Szacka au cours d'une entrevue téléphonique. Puis, l'homme s'est mis à tirer en l'air. Les journalistes ont battu en retraite.
Les trois membres de l'équipe de Mme Szacka - incluant une autre Québécoise: Marie-Ève Bédard - ont trouvé refuge dans leur véhicule, mais le tireur les a suivis. Alors que Mme Szacka se tenait à l'écart, en pleine discussion téléphonique, ses collègues ont été forcés de descendre du véhicule, qui contenait notamment de l'argent et de l'équipement. L'homme s'en est emparé et s'est enfui. Les soldats russes sont demeurés impassibles.
«C'est un drôle de cessez-le-feu!» a lancé Mme Szacka, une pointe d'ironie dans la voix. «Il y a des pillages systématiques dans les villages et dans Gori. Apparemment, ils sont faits par des Ossètes et des bandes soi-disant criminelles. Mais les Russes sont là et les regardent.» Mme Szacka a dit avoir été, tout comme les membres de son équipe, «un peu ébranlée». Mais «personne n'a été blessé». Du même souffle, elle a tenu à souligner que certains de ses collègues étrangers n'ont pas eu la même chance, puisque «plusieurs journalistes ont été tués depuis le début de ce conflit».
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