Rédaction
24 juin 2008
Des salariés de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP) interpellent les Français lundi dans le Parisien-Aujourd'hui en France, assurant qu'ils vont payer pour ne plus voir de publicité sur France Télévisions. "Français, vous allez payer pour ne plus voir de pub sur France Télévisions!", assurent des salariés de FTP dans un espace publicitaire d'une page dans le Parisien-Aujourd'hui en France acheté par le Comité d'entreprise de cette régie publicitaire. La suppression de la publicité "va vous coûter directement ou indirectement 500 millions d'euros", ajoutent les salariés de FTP, en référence aux taxes préconisées par la commission pour la nouvelle télévision publique afin de compenser cette suppression.
Cette commission a proposé une taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des opérateurs internet et de téléphonie mobile, une taxe sur les fréquences radio-électriques, une taxe sur les recettes publicitaires supplémentaires des télévisions privées. Elle recommande en outre d'indexer sur l'inflation la redevance, actuellement à 116 euros. Depuis l'annonce de la suppression de la publicité par Nicolas Sarkozy, le 8 janvier, "une cacophonie générale règne pour savoir qui va payer, au mépris des citoyens, et les 317 salariés de France Télévisions Publicité n'ont toujours pas de perspectives sur leur avenir professionnel malgré les promesses de tous bords", selon ce document. "Pendant ce temps, des cadeaux somptuaires sont en passe d'être faits aux "amis" des chaînes privées, pour encore plus de publicité sur leurs antennes", ajoute FTP, à propos de la mise en place d'une seconde coupure de publicité sur les chaînes privées.
Cette commission a proposé une taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des opérateurs internet et de téléphonie mobile, une taxe sur les fréquences radio-électriques, une taxe sur les recettes publicitaires supplémentaires des télévisions privées. Elle recommande en outre d'indexer sur l'inflation la redevance, actuellement à 116 euros. Depuis l'annonce de la suppression de la publicité par Nicolas Sarkozy, le 8 janvier, "une cacophonie générale règne pour savoir qui va payer, au mépris des citoyens, et les 317 salariés de France Télévisions Publicité n'ont toujours pas de perspectives sur leur avenir professionnel malgré les promesses de tous bords", selon ce document. "Pendant ce temps, des cadeaux somptuaires sont en passe d'être faits aux "amis" des chaînes privées, pour encore plus de publicité sur leurs antennes", ajoute FTP, à propos de la mise en place d'une seconde coupure de publicité sur les chaînes privées.
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