L'abandon d'une quatrième licence de téléphonie mobile en France aurait été décidé la semaine dernière à l'Elysée, rapporte lundi La Tribune, qui précise qu'une solution alternative serait en cours d'élaboration. Cette décision aurait été prise lundi dernier à l'Elysée, selon La Tribune, qui cite une source proche du dossier selon laquelle "les derniers arbitrages ne sont pas arrêtés". Pour justifier ce virage à 180 degrés, le gouvernement travaillerait à une solution alternative qui pourrait être annoncée dès cette semaine à l'issue d'une réunion interministérielle. Ainsi, le paquet de fréquences hertziennes de la quatrième licence pourrait être saucissonné en plusieurs blocs et mis aux enchères, selon le journal, qui estime que le candidat en lice, Free, pourrait se satisfaire de cette solution. Ce revirement intervient alors que le Conseil d'Etat a rendu en février un avis favorable à l'étalement du paiement de la quatrième licence mobile 3G, ouvrant ainsi la voie à un nouvel appel d'offres après le rejet par le régulateur des télécoms, l'Arcep, du dossier de Free. Or, le groupe Iliad, maison-mère du fournisseur d'accès internet Free, qui avait été le seul à postuler sans obtenir gain de cause faute de respecter les critères de qualification, avait précisément demande un assouplissement des conditions, notamment un paiement annuel échelonné de la redevance. Cette quatrième licence aurait fait émerger un nouveau concurrent face aux trois opérateurs historiques: Orange, SFR et Bouygues Telecom. L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a réaffirmé à moult reprises l'importance de la quatrième licence mobile pour stimuler la concurrence, jugée insuffisante.
Rédaction
8 avril 2008
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