L'association DR, qui milite pour un lancement rapide de la radio numérique en France, s'est dite satisfaite des annonces du gouvernement en ce sens mais fait part de ses "inquiétudes" sur l'avenir des radios associatives et indépendantes, dans un communiqué publié mardi. La signature, le 5 décembre, d'un arrêté fixant une norme de diffusion technique, la T-DMB, a marqué le coup d'envoi du chantier de la radio numérique que la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel souhaite voir arriver dans les foyers d'ici un an. Mais pour l'association DR (digital radio), la norme T-DMB est "la plus onéreuse", avec des coûts "deux à trois fois supérieurs à ce qu'ils auraient été en DAB+, la norme rejetée". Elle fait part de ses "inquiétudes" concernant les "difficultés financières des radios associatives, des radios indépendantes ainsi que des petits et moyens réseaux, dues au passage à la radio numérique par le biais de cette norme". Elle "espère" que ces difficultés "seront effectivement prises en compte ainsi que s'y est engagée la ministre", au nom du "pluralisme et de la diversité du paysage radiophonique". Mme Albanel a assuré le 5 décembre que le gouvernement porterait "une attention particulière aux acteurs les plus fragiles". La norme T-DMB (Terrestrial digital multimedia broadcasting), qui permet d'ajouter des informations visuelles au son, est soutenue par la majorité des opérateurs radiophoniques réunis au sein du Groupement pour la radio numérique (GRM), qui représente 98% de l'audience radio.
Rédaction
11 décembre 2007 à 01h00
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