Les syndicats de France 24, chaîne française d'informations en continu internationale, ont fait part dans un communiqué de leur "refus" d'une quelconque fusion qui "minimiserait" le rôle de la chaîne. Un rapport, commandé par Radio France Internationale (RFI), pour alimenter la réflexion sur la réforme de l'audiovisuel extérieur public voulue par Nicolas Sarkozy, propose de fusionner en deux ans les rédactions de RFI et France 24 au sein d'une "nouvelle entreprise". "Nous refusons toute association avec quelque partenaire que ce soit, dès lors qu'elle aurait pour conséquence d'affadir l'originalité et la réalité journalistiques" de France 24 et de "minimiser la place et le rôle" de la chaîne, née il y a moins d'un an, écrivent dans un communiqué commun les délégués syndicaux CFDT, CFTC, SNJ et CFE-CGC. Les syndicats se disent "pleinement conscients de la nécessité d'une rationalisation du paysage audiovisuel français extérieur". Mais "nous n'entendons pas que cet ajustement s'effectue au détriment d'une entreprise novatrice qui travaille d'arrache-pied pour renouveler la télévision française", poursuivent-ils. Ils font valoir que France 24 "est déjà une chaîne de référence dans le monde de l'information internationale", citant une étude de TNS Sofres selon laquelle après cinq mois d'existence "51% des leaders d'opinion en Algérie, 47% au Sénégal, 23% en France, 22% en Italie et 12% en Angleterre" regardaient la chaîne. Il défendent une "chaîne multimédia qui illustre une nouvelle image de l'information, sans arrogance ni complaisance, venue de France" et "souhaitent vivement que les pouvoirs publics tiennent comptent, dans leur décision finale, du caractère inédit et bénéfique de la chose".
Rédaction
26 octobre 2007
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