La Société des Journalistes (SDJ) de Radio France Internationale (RFI) et l'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) ont demande la "libération" de leur correspondant commun au Niger, Moussa Kaka. La SDJ de RFI rappelle que Moussa Kaka, également directeur de la station de radio privée Radio Saraouniya, avait été menacé de mort le 14 juillet dernier par le chef d'état-major de l'armée nigérienne et que les émissions de RFI avaient été suspendues sur la bande FM durant un mois. Elle condamne son arrestation, "dénonce des méthodes d'intimidation et de censure qui ne disent par leur nom", et demande aux autorités nigériennes de le libérer. Selon des informations recueillies par l'AFP auprès de ses proches, M. Kaka a été interpellé jeudi par des gendarmes qui le gardent depuis dans leurs locaux. Selon les informations de RSF, le journaliste "pourrait être rapidement inculpé d'+atteinte à la sécurité nationale+ et son arrestation serait liée à celle d'un réalisateur français, détenu depuis plus de trois semaines au Niger et accusé d'être entré en contact avec les rebelles touaregs", déclare l'organisation de défense de la liberté de la presse. "L'arrestation de notre correspondant marque un durcissement des autorités nigériennes, mises sous pression par la question de la rébellion touareg. Le président Mamadou Tandja doit comprendre que ce raidissement n'aboutira qu'à une dégradation plus grave de la situation", souligne RSF.
Rédaction
22 septembre 2007 à 01h00
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