Le Sirti (Syndicat interprofessionnel des radios et des télévisions indépendantes), qui se présente comme le premier syndicat patronal de l'audiovisuel indépendant en France, a souligné dans un communiqué les espoirs qu'il place dans le lancement de la radio numérique. Les radios indépendantes sont "volontaires pour être au coeur du développement de l'offre de programmes aux auditeurs dès le lancement de la radio numérique en France", écrit le Sirti. Selon le syndicat, les radios indépendantes de France, locales, régionales ou thématiques, "aspirent à développer leurs réseaux et leurs offres, et n'y parviennent que très partiellement sur la FM analogique où les fréquences sont rares et disputées". Le Sirti, qui organise jeudi une "journée des indépendants pour la radio numérique" à Paris, souligne à cette occasion "l'importance de la ressource en fréquences qui sera nécessaire" pour la numérisation de la bande FM. Le Syndicat indique qu'il partage la préoccupation d'autres acteurs de l'audiovisuel sur "l'affectation de fréquences à d'autres utilisations que l'audiovisuel au titre d'un hypothétique +dividende numérique+". A l'occasion du basculement au tout numérique prévue à l'horizon 2011, des fréquences vont être libérées: les opérateurs des chaînes de télévisions et de radios souhaitent que ce "dividende numérique" leur soit attribué en priorité, avant de servir les opérateurs des télécommunications qui s'y intéressent également.