Europe 1 prévoit une "rentrée offensive et surprenante", assure Jean-Pierre Elkabbach, président d'Europe 1 dans le quotidien Le Parisien, alors que sa radio a vu son audience s'éroder. Interrogé sur sa stratégie pour gagner des auditeurs, M. Elkabbach remarque qu'"une stratégie se construit sur le long terme" et que pour cela il faut "avoir des nerfs", "et j'en ai", précise-t-il. Selon les derniers chiffres de Mediamétrie mesurés du 2 avril au 1er juillet, l'audience cumulée d'Europe 1 est passé sous la barre des 9%, à 8,9%. Un taux en recul de 0,5 point par rapport à janvier-mars et de 0,6 point par rapport à il y a un an. "Notre rentrée sera offensive et surprenante. Je veux un changement radical d'état d'esprit et de pratique. Tout le monde constatera qu'Europe 1 est un media libre, inventif et impertinent, au-delà des malveillances colportées", déclare le président d'Europe 1. "Il y aura une information encore plus mobile et vivante avec de nouvelles voix, de nouveaux rythmes et encore plus d'humour". "Europe 1 a toujours été une école et une pépinière", ajoute-t-il en évoquant des départs de journalistes de la station. A la question, "vous-même travaillez-vous encore dans la sérénité et la durée", il répond: "Bien sûr. Une défaite momentanée ne vous fait pas perdre la guerre. J'ai reçu une baffe. Je ne tendrai pas l'autre joue. Je vais plutôt de l'avant et je ne lis pas mon avenir dans les journaux". L'audience cumulée mesure le pourcentage de personnes qui ont écouté une radio donnée au moins une fois dans la journée, tandis que la part d'audience tient compte de la durée d'écoute.