Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a publié jeudi sur son site (www.csa.fr) une synthèse des contributions à la consultation publique sur la télévision mobile personnelle (TMP) que la France envisage de déployer dans un proche avenir, et qui suscite, selon le Conseil, "un large intérêt". Le Conseil précise qu'il a reçu 47 contributions d'éditeurs, distributeurs, opérateurs mobiles et industriels. Selon lui, la consultation "fait ressortir le large intérêt que suscite l'apparition de la TMP et souligne le souhait d'un grand nombre d'acteurs d'avancer rapidement dans cette voie". Selon les réponses reçues, les récepteurs de la TMP (écrans de téléphones mobiles ou récepteurs de poche) "devraient constituer la plus grande part du parc de terminaux. En termes de couverture et d'offre de services, la TMP et les réseaux "point-à-point" (câble, satellite, ADSL) seront "complémentaires". Le réseau de diffusion actuellement prévu constitue, de l'avis de la majorité des contributeurs, une ressource "suffisante pour constituer un premier palier de couverture". Il devrait desservir les principales villes, soit environ 30% de la population française. Les points de vue divergent sur les modalités de financement de la TMP (gratuite ou payante). Des "incertitudes" apparaissent également sur le coût de déploiement du réseau et sur sa répartition entre éditeurs de services et autres partenaires de la TMP, selon le rapport. Si un accord se dessine pour un projet commun, le CSA envisage de lancer un appel à candidature avant la fin du mois d'octobre.
Rédaction
15 juin 2007
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