Medias / Presse
 

Rédaction
8 mai 2007

Le syndicat des journalistes CGT (SNJ-CGT) a "fait part de son inquiétude" dans un communiqué après l'élection du candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Selon le SNJ-CGT, le président élu "revendique le fait d'être l'ami de patrons de presse, Lagardère, Bouygues, Dassault et autres Bolloré, dont les groupes industriels vivent des commandes publiques", ne s'est "jamais prononcé contre les concentrations" et a eu des "mots assez durs contre les journalistes du service public de France Télévisions". "Faut-il rappeler qu'il s'est fait fort d'imposer tel ou tel journaliste, de faire le ménage à Paris Match et menacer de ses foudres d'autres rédactions?", a poursuivi le syndicat. Il appelle "tous les syndicats de journalistes et la profession à se rassembler pour empêcher les mauvais coups contre la convention collective, contre le droit d'informer, contre tous les acquis sociaux et pour défendre la liberté d'informer et le pluralisme de la presse"

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