Didier Bellens, directeur général de RTL Group, qui a connu des résultats mitigés au 1er semestre 2001, estime que le contrôle des coûts est "une nécessité" pour son groupe et, selon lui, "la principale mesure pour contrôler nos coûts est de contrôler nos dépenses de programmes". "Dans la situation actuelle, nous recherchons toutes les solutions possibles pour réduire les coûts avant d'envisager des suppressions d'emplois", affirme également le directeur général du premier groupe européen d'audiovisuel, dans une interview au Figaro publiée mardi. "Nous mettons la pression sur les prix des programmes d'événements de grande envergure tels que le sport et les long métrages américains. Et ici notre message au marché est clair: nous devons adapter les prix à la situation actuelle et nous refusons les tarifs excessifs". Didier Bellens renouvelle sa confiance à Robin Leproux, directeur général de RTL radio, qui "a regagné son audience". "Nous sommes convaincus que cette évolution positive va se poursuivre (...) RTL restera la première radio de France", affirme-t-il, soulignant que "la radio a une réelle importance stratégique" au sein du groupe. A propos d'une éventuelle fusion des bouquets numériques TPS et CanalSatellite, Didier Bellens "pense qu'il y a de bonnes raisons de faire fusionner les bouquets, dans l'éventualité où cela deviendrait possible, et qu'une telle démarche se justifierait tout particulièrement en termes d'audience car elle permettrait d'améliorer les programmations". RTL Group enregistré une hausse de 3% de son chiffre d'affaires au premier semestre 2001 à 2 milliards d'euros (13,12 milliards de francs), mais son EBITA (bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements) a reculé de 27% à 235 millions d'euros (1,54 milliards de francs.
Rédaction
26 septembre 2001
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