Rachid Arhab, qui vient d'être nommé conseillé au CSA, sera le premier "sage" du Conseil supérieur de l'audiovisuel issu de l'immigration. Le journaliste et ex-présentateur de l'émission "J'ai rendez-vous avec vous" sur France 2, du fait de sa nomination, accorde une interview à l'hebdomadaire Télé-Poche à paraître cette semaine. Dans cet entretien il avoue avoir longtemps hésité avant d'accepter cette proposition qui l'obligerait à arrêter l'antenne. "J'aime l'antenne, la relation avec les téléspectateurs, mais il arrive un âge - j'ai passé le cap des 50 ans - où l'on se demande si on ne peut pas intégrer des centres de décision.". Pour Rachid Arhab, cette nomination représente une une forme de continuité. Face aux pressions dont le CSA est victime, il confie que "Le CSA, comme la télévision, est un lieu où l'on a envie d'exercer des pressions, mais son cadre juridique nous protège énormément. Plus qu'à la télévision, d'ailleursn où on peut toujours vous faire sauter.". Etant donné qu'il vient du service public, Rachid Arhab révèle que durant les premiers temps de son mandat au CSA, il se pourrait qu'il doive faire face à la règle du "déport", c'est à dire qu'il ne participera pas au vote. Mais par la suite il affirme qu'il sera indépendant et impartial au CSA.