Les différentes antennes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture, France Musique et le réseau local France Bleu) s'efforceront de respecter à la fois le "pluralisme" et la "pluralité" dans la couverture de la campagne jusqu'à l'annonce des candidats officiels à l'élection présidentielle le 20 mars, a déclaré à l'AFP le médiateur du groupe public Patrick Pépin. "Notre public a des attentes particulières. Etant un service public, on attend de nous un équilibre plus substantiel qu'ailleurs", explique Patrick Pépin. En plus des règles du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui imposent jusqu'au 20 mars la règle de l'équité, c'est-à-dire de traiter les candidats selon leur poids politique, Radio France doit "tenir compte des demandes de ses auditeurs", ajoute Patrick Pépin. Selon lui, les auditeurs attendent "qu'on soit quasiment dans l'égalité dès maintenant, ce qui ne serait pas correct". En outre, il y a une "part d'incertitude très grande" sur la liste des candidats officiels, qui "complique considérablement notre tâche". Pour faire face à ce problème, le médiateur de Radio France a rappelé qu'une émission spéciale, "On ne vous cache rien", avait été lancée le 11 janvier sur France Inter dans laquelle lui-même, le directeur de la rédaction et le chef du service politique répondent aux questions des auditeurs sur l'application du pluralisme. Nous traitons la question du pluralisme à l'antenne "comme un objet journalistique", explique-t-il, précisant qu'une émission du même genre va être lancée sur France Info. Interrogé sur le retard du temps de parole de François Bayrou, candidat de l'UDF, sur les antennes de Radio France, Patrick Pépin a souligné que ce retard, dû, selon lui, à la campagne interne du PS pour désigner son candidat, était "en train d'être rattrapé".
Rédaction
23 janvier 2007 à 01h00
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