France 3
 

Rédaction
20 novembre 2006  
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L'armée a ouvert, pour France 3, ses baraquements à une équipe de l'agence Capa qui montre comment trois jeunes recrues ont appris en trois mois "La meilleure façon de marcher", au sein du premier régiment de chasseurs parachutistes (RCP).Diffusion sur France 3 les 20 et 27 novembre à 20H55 "Vous allez vite apprendre à connaître la région, une centrale électrique et des vaches, et vous allez aussi apprendre à me connaître" : le décor est planté et le ton donné par le sergent Cyril Orgeret, qui encadrera la formation des recrues à la caserne de Pamiers en Ariège. Les quatre épisodes (52 mn) de ce documentaire, réalisé "avec une liberté totale" par Gaël Leiblang, seront diffusés par France 3 à 20h50, sur deux soirées. L'état-major et les protagonistes le découvriront en même temps que les téléspectateurs. La caméra numérique du documentariste a filmé nuit et jour, par tous les temps et sur tous les terrains, le rude parcours du combattant de Marie-Charlotte Festino, bachelière de 18 ans, Christopher Inglish, ancien pompier volontaire de 20 ans, et Corinne Gobert, mère célibataire de 23 ans, avant le rite ultime pour l'aspirant para: le grand saut à l'école des troupes aéroportées de Pau. Privée de ses appelés depuis la suppression du service national en 1996, l'armée, premier employeur de France en terme d'embauches par an (30.000), recrute tous azimuts pour former au combat des jeunes en quête d'un emploi stable, d'aventures ou de repères. Pour Gaël Leiblang, exempté de service militaire, l'aventure commence en janvier 2006 au centre de recrutement de l'armée de terre de Versailles, vivier de jeunes, recrutés à la croisée de cités et de banlieues cossues. "Cela donnait un melting pot intéressant et la parité homme-femme s'est imposée d'elle-même par les résultats des sélections", estime le documentariste. "Loin de la facilité que peuvent offrir les compétitions de la téléréalité", poursuit-il, "cette formation draconienne au saut en parachute, à la marche forcée et au tir à balles réelles est aussi pour certaines recrues le prélude aux futures missions en Afghanistan, en Côte d'Ivoire ou au Liban. Après trois mois de douleur, de doutes et d'efforts poussés jusqu'aux limites extrêmes de l'endurance, Marie-Charlotte, aujourd'hui cantonnée à l'infirmerie du 1er RCP, veut faire un stage de brancardière secouriste "pour se rendre utile dans des missions à l'étranger". "A l'armée on apprend beaucoup sur soi, à se dépasser et à être solidaire de ses compagnons d'armes", confie-t-elle à l'AFP.

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