Rédaction
4 novembre 2006
Le directeur des antennes de la RTBF, Yves Bigot avait prévenu lors de son entrée en fonction: il n'a rien de l'homme providentiel. Et, 2 mois après la rentrée de septembre et donc des premières touches « Bigot », le bilan est plus que mitigé. Quelques chiffres sauvent certes l'honneur des deux chaînes de service public, mais le travail est encore immense pour les équipes de l'ancien directeur de France 2 et de France 4. Parmi les échecs de la rentrée, on signalera le flop du débat programmé le lundi en seconde partie de soirée, sur le principe des Dossiers de l'écran, et qui avait disparu de l'antenne il y a plusieurs mois... faute d'audience. Le journal de 19h30 ne parvient pas à stopper l'hémorragie face à celui de la concurrence privée, RTL-TVI, diffusé à 19heures et son prolongement magazine quotidien. Enfin, Yves Bigot avait décidé de transférer de nombreuses séries américaines de La Une vers La Deux. Nouvel échec puisque les téléspectateurs n'ont pas suivi le mouvement et que La Une a accusé le coup en terme d'audience. Mais tout ne pas si mal à la RTBF. S'il faut évidemment laisser le temps à Yves Bigot de trouver ses marques et de faire ses preuves, quelques chiffres sont là pour témoigner d'un léger regain d'intérêt pour les programmes de la télé publique. Ainsi, la part de marché globalisée de La Une et La Deux est en très légère croissance (+0,5 pc) en octobre par rapport à la même période de 2005. Si on fait la comparaison sur le mois de septembre (2006/2005), la progression atteint même 1,8 pc. Une évolution positive qui s'explique exclusivement par les gains engrangés par La Deux, dont Bigot a fait une priorité après des années de léthargie. Ainsi, la part de marché moyenne de la deux serait passée de 2,6 pc en octobre 2005 à 4,7 pc en septembre 2006. Dans le même temps, la part de la une aurait très légèrement régressé (de 13,5 à 13,2 pc).
Nicolas Detail (Bruxelles)
Nicolas Detail (Bruxelles)
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