Dans un communiqué, la filiale du groupe Iliad dénonce la recrudescence du slamming. Ce terme anglais désigne la pratique menée par certains opérateurs d'abonner des consommateurs contre leur gré. Ces méthodes sont en forte recrudescence selon Free. Au moins 517 procédures judiciaires ont été initiées depuis trois mois par ses abonnés contre ces opérateurs responsables de leur interruption de services. En outre, la filiale d'Iliad estime que 20.000 cas de slaming auraient été enregistrés pendant la seule période de la Foire de Paris. Concrètement, le slamming (appelé aussi écrasement de ligne) prend la forme d'une commande de câblage sur une ligne téléphonique par un opérateur sans disposer de l'autorisation de son détenteur. Cette pratique abusive entraîne chez l´abonné victime, la coupure de tous les services (téléphone, accès Internet, télévision). Ces opérateurs ont pris l'habitude de se cacher derrière des sociétés prête-noms pour pratiquer leurs "activités", et déclarent systématiquement qu'il s'agit d'une erreur d'un tiers, indique Free dans son communiqué. Toute la difficulté réside dans la capacité à diagnostiquer un écrasement de ligne, l'abonné ayant le sentiment qu'il s'agit d'un problème provenant de son opérateur. Pour contrer ce phénomène, Free a décidé de mettre un numéro vert à la disposition de ses abonnées. Souhaitons qu'il soit plus efficace que leur hotline réputée pour son délai d'attente.