Galileo, le futur challenger européen au sytème américain de positionnement par satellite GPS, n'est pas encore opérationnel, que déjà ses codes de sécurité sont mis à mal. Une université américaine a réussi à les percer.En avril dernier, l'Université de Cornell publiait une liste de codes PRN (Pseudo-Random Number) grâce auquel tout un chacun pourrait théoriquement accéder au futur réseau Galileo. Immédiatement après, le consortium Galileo publiait les codes en question, espérant sans doute mettre fin à une polémique naissante, au sein même de l'Union Européenne. L'équipe de Cornell faisait alors remarquer que les codes publiés n'avaient rien à voir avec ceux qu'elle avait intercepté, et qui étaient présentés comme la propriété intellectuelle de Galileo. D'où la querelle autour de l'exploitation de l'étiquette "open-source". Il y a quelques jours, le journal GPS World mettait en ligne les codes successifs détectés et craqués par Cornell, ainsi que les méthodes employées pour y parvenir...
Rédaction
12 juillet 2006
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