Le chiffre d'affaires des ventes de disques (singles, albums et vidéo musicale) en France (gros hors taxe) a baissé de 12% en valeur au premier trimestre 2006 par rapport à la même période de 2005, a indiqué le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep) mercredi. Cette chute des ventes physiques, qui survient après une année 2005 charnière (baisse modérée, -2,6%), a été "très peu compensée" par le triplement des ventes numériques (téléchargement et téléphonie mobile), a précisé le directeur général du Snep, Hervé Rony, lors d'un point de presse à Paris. Tous supports confondus, le marché de gros de la musique enregistrée baisse de 8,8%. Le marché de détail en magasins "s'est fortement déconcentré: les volumes des 200 meilleures ventes d'albums ont chuté de 44% en trois ans, soit deux fois plus fortement que l'évolution globale du marché des albums (-21%)", note également le Snep. Le repli des ventes physiques se décompose en -6% pour les singles, -12% pour les ventes physiques et -29% pour la vidéo. Du point de vue des répertoires, la variété francophone perd du terrain (-23%), tandis que les chiffres d'affaires "classique" et "variété internationale", eux, progressent, sensiblement pour le premier (+24%), plus modérément pour le second (+6%). Enfin, la numérisation des catalogues continue sa progression. Quelque 765.000 titres étaient délivrés aux plateformes à fin mars 2006, soit un coefficient multiplicateur de 2,5 sur 15 mois. Par ailleurs, la quasi-totalité des nouveautés classées parmi les meilleurs ventes sont maintenant disponibles en téléchargement, selon le SNEP.
Rédaction
4 mai 2006
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