Les équipes de TV5 ont envahi ce week-end la capitale grecque pour une émission spéciale "24 heures à Athènes... ça me dit", véritable marathon télévisuel à travers la ville. Escortés de motards de la police, une quarantaine de techniciens ont enchaîné du samedi 12H00 GMT au dimanche même heure les directs, le plus souvent au rythme d'un toutes les heures, encadrant documentaires et reportages. Un ballet réglé à la minute près et soigneusement rodé lors des neuf opérations similaires déjà menées par la chaîne francophone à Jérusalem, Hanoï, Rio, Dakar ou Le Caire. A tout seigneur, tout honneur, c'est de l'Acropole, symbole d'Athènes, qu'a été donné le coup d'envoi de ce marathon. Puis les équipes de TV5 ont baladé leurs caméras dans les ruelles de Plaka, dans le bazar de Monastiraki et dans le quartier résidentiel et branché de Kolonaki, avant d'offrir aux téléspectateurs un coucher de soleil depuis le Mont Lycabette, ce rocher de près de 300 mètres qui domine Athènes. La balade, commentée par la présentatrice Karine Le Marchand et deux journalistes, Ronald Guintrangue et Nikos Aliagas, s'est poursuivie jusqu'au coeur de la nuit dans une boîte techno du vieux quartier de Gazi. Elle devait s'achever dimanche au stade Olympique (la Grèce prépare les jeux d'été de 2004) puis au Pirée, dans le petit port de plaisance de Microlimani, face à la mer Egée. A chacune de ces étapes, des invités grecs (archéologue, architecte, philosophe, journaliste, comédien, historien ou armateur) sont venus raconter "leur" Athènes. Coût de l'opération : deux millions de francs (300.000 euros). Mais à en croire Jean Stock, le président de la chaîne, ces opérations sont tout bénéfice pour l'image de TV5. "On double en moyenne notre audience en Europe et on la triple dans le pays où est menée l'opération", assure-t-il. Quant à la presse de chaque pays visité, elle perçoit selon lui TV5 comme "une chaîne qui crée l'événement dans ce pays et diffuse son image à travers le monde".