L'agence spatiale russe Roskosmos a assuré mardi garder espoir de mettre correctement en orbite le satellite Arabsat 4A, une semaine après son lancement mouvementé depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. "Selon nos spécialistes, il reste une possibilité de placer le satellite saoudien dans son orbite de travail, ce qui permettrait sa mise en exploitation pour deux ans", a déclaré Anatoli Perminov, le directeur de Roskosmos, cité par l'agence Itar-Tass. "On ne peut qualifier ce lancement d'échec total", a-t-il insisté, en précisant la position actuelle du satellite et se refusant à le considérer comme perdu. Il a ajouté qu'une commission d'enquête sur les raisons de ce lancement incorrect devait rendre ses conclusions le 30 mars. Un lanceur russe a envoyé ce satellite de télécommunications saoudien dans la nuit du 28 février au 1er mars, mais des ennuis mécaniques ont compliqué la dernière phase de la mise en orbite. La fusée Proton-M a décollé comme prévu de Baïkonour et placé dix minutes plus tard le satellite ArabSat-4A sur une orbite suborbitale. L'accélérateur Briz-M a ensuite pris le relais mais s'est détaché du satellite avant que ce dernier n'ait atteint sa destination finale. Les spécialistes de l'Agence spatiale russe ont alors soutenu que les réacteurs du satellite suffiraient à lui faire faire le reste du chemin. ArabSat-4A a été construit par la filiale espace du groupe EADS pour l'Organisation arabe de communications satellitaires (ArabSat), basée à Ryad. Il doit servir à retransmettre des programmes de télévision au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe. ( voir TS 196)
Rédaction
7 mars 2006 à 02h00
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