Le fournisseur d'accès à internet Liberty Surf (groupe Tiscali) a lancé mardi son offre haut débit (ADSL), se disant toutefois contraint de la commercialiser "à perte" devant les obstacles dressés selon lui par France Télécom. "Ce n'est pas un secret, cette offre n'est pas rentable", a concédé Albin Serviant, directeur du marketing du fournisseur d'accès, parlant de "pertes récurrentes à court terme". Sans en dévoiler le montant, un "chiffre confidentiel", il a souligné au cours d'une conférence de presse que Liberty Surf n'avait guère l'intention de "faire de l'ADSL à n'importe quel prix", quitte à limiter le nombre de ses abonnés haut débit. D'autant, a-t-il rappelé, que la maison mère du fournisseur d'accès, le groupe italien Tiscali, exige qu'il soit rentable d'ici à la fin de l'année. "Le développement de l'ADSL en France se fait davantage devant les tribunaux que chez les internautes", a encore déploré Albin Serviant, rappelant le bras de fer qui oppose les fournisseurs d'accès "alternatifs" à l'opérateur historique, France Télécom, qui leur loue ses prestations techniques. Liberty Surf compte s'approprier une part de marché sur le haut débit "similaire" à celle de ses offres bas débit, soit près de 20%, a précisé pour sa part Eric Denoyer, directeur général du fournisseur d'accès
Rédaction
29 mai 2001
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