Canal+
 

Rédaction
10 février 2006

Avec le dessin animé japonais "Monster" (74 épisodes), Canal+ proposera une histoire à suivre haletante, un thriller qui se déroule en Allemagne, en clair, tous les jours et en début de soirée, à partir de ce soir. "Monster", adapté du manga culte de Naoki Urasawa, sacré meilleur jeune "mangaka" à 22 ans, soigne les détails et le bruitage et propose une histoire très scénarisée, qui laisse sur sa faim à chaque fin d'épisode. Canal+ n'hésite pas à le qualifier de "24 heures chrono du manga". L'histoire démarre à Düsseldorf en 1986. Kenzo Tenma, un jeune neurochirurgien japonais surdoué, travaille à l'Eisler Memorial Hospital sous l'aile protectrice du directeur. Alors qu'il s'apprête à opérer un blessé, on lui demande de s'occupper d'un autre patient en lui assurant que le sien sera pris en charge. Le docteur Tenma sauve alors un célèbre chanteur d'opéra, mais apprend ensuite que le premier patient, un ouvrier turc blessé dans un chantier, est décédé faute de soins assez rapides. Il est bouleversé. Deux hauts dignitaires est-allemands réfugiés à l'Ouest sont assassinés. Leur fils, un garçonnet, est blessé par balle au cerveau et sa soeur jumelle en état de choc. Alors que Tenma s'apprête à opérer le petit garçon, on lui demande de s'occuper d'un patient plus "important". Il refuse et sauve le garçon. Mais c'est le Maire de Düsseldorf qui décède. Le docteur Tenma peut dire adieu à son brillant avenir. Sa fiancé, Eva, fille du directeur de l'hôpital, le quitte. Mais en décidant de respecter l'ordre d'arrivée des patients, a-t-il réellement fait le bon choix ?. Car le "monstre" auquel se réfère le titre, s'averera être le petit garçon. Le directeur de l'hôpital est assassiné ainsi que plusieurs de ses collaborateurs, les jumeaux disparaissent. Le coriace inspecteur Runge soupçonne Tenma mais manque de preuves. Au cours du troisième épisode, l'action est propulsée neuf ans plus tard, soit six ans après la Réunification de l'Allemagne.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.