Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé de continuer à comptabiliser de temps de parole de l'UDF dans celui de la majorité parlementaire. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avait demandé en novembre au CSA de "comptabiliser les temps de parole de l'UDF dans ceux de l'opposition parlementaire", à la suite du rejet du budget 2006 par la majorité des députés centristes. "A la lumière de décisions précédentes du Conseil, de situations comparables", le CSA "conclut au statu quo", a déclaré Dominique Baudis, président du CSA. Il faisait référence à des votes du Parti communiste contre le Parti socialiste au pouvoir. "Il faudrait qu'il y ait un acte de rupture manifeste et irrévocable de la part d'un parti qui figure actuellement dans la majorité pour qu'on le décompte dans l'opposition parlementaire", a expliqué Francis Beck, membre du CSA en charge du pluralisme et des campagnes électorales. Il a souligné que l'UDF a toujours un ministre au gouvernement. Ce qui est déterminant pour savoir si des parlementaires appartiennent à la majorité ou à l'opposition, c'est "le vote de la motion de censure", a indiqué M. Baudis.
Rédaction
26 janvier 2006
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