L'Allemagne a mis ses menaces à exécution et refusé de débloquer un financement supplémentaire pour le projet européen de navigation par satellite Galileo, selon un communiqué diffusé par le ministère allemand des Tranports. "Nous aurions très volontiers voté (un financement) mais tant qu'il n'y a pas de solution convenable, l'Allemagne n'est pas en mesure de mettre à disposition de nouveaux moyens financiers pour Galileo", a déclaré le ministre Manfred Stolpe dans le communiqué diffusé à l'issue d'une réunion de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui s'est tenue à Paris. "L'Allemagne est le plus haut contributeur au projet de satellite avec 500 millions d'euros. Nous ne débloquerons donc des moyens supplémentaires que si les intérêts allemands sont pris en compte de manière raisonnable". Les dirigeants allemands avaient multiplié les déclarations en ce sens ces dernières semaines. La Commission européenne a retenu fin juin l'offre commune des consortiums iNavSat --réuni autour du groupe européen EADS et du français Thales -- et Eurely --réuni autour du français Alcatel et de l'italien Finmeccanica -- pour devenir concessionnaires de Galileo. Berlin voudrait une participation plus importante d'entreprises allemandes. "L'Allemagne ne va pas avec sa contribution financer seulement l'industrie aéronautique et spatiale de l'Europe du sud et de la France", s'est insurgé M. Stolpe dans le communiqué. La dispute actuelle porte sur un besoin de financement supplémentaire de 400 millions d'euros, pour lequel l'Allemagne refuse d'acquitter sa part.
Rédaction
15 octobre 2005
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