Paris Première
 

Rédaction
8 octobre 2005 à 01h00

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a envoyé à la chaîne thématique Paris Première, filiale de M6, qui sera lancée sur la TNT payante, un projet d'avenant à sa convention, a-t-on appris auprès du CSA. La convention actuelle de la chaîne date de 2003, avant que son capital ne soit détenu dans son intégralité par M6. Le CSA a refusé la demande de la chaîne d'une extension des plages en clair autorisées par sa convention. "Aujourd'hui, ils ont (droit à, ndlr) deux heures de plages en clair diffusables dans une tranche de trois heures entre 18H00 et 21H00. Ils souhaitaient non pas augmenter les deux heures, mais augmenter l'intervalle pendant lequel ils pouvaient diffuser cette tranche", a expliqué à l'AFP Marie-Laure Denis, vice-présidente de la mission audiovisuel numérique terrestre au CSA. Le CSA "n'a pas souhaité accéder à cette demande parce qu'il considère que les plages en clair des chaînes payantes doivent uniquement avoir pour fonction d'être une vitrine pour la chaîne pour pouvoir lui permettre d'avoir des nouveaux abonnés, mais en même temps ne pas avoir une amplitude telle qu'elle puisse concurrencer les chaînes gratuites qui vivent par la publicité", a-t-elle souligné. "D'autres points dans la convention ont été aménagés à la marge à la demande de Paris Première", a indiqué Mme Denis, citant les horaires des "heures de grande écoute" retenus pour comptabiliser les oeuvres françaises et européennes diffusées. "Comme Paris Première a une spécificité de s'adresser à un public parisien qui regarde plutôt la télé le soir tard ou l'après-midi le week-end, le but c'était d'adapter cet horaire de grande écoute à la réalité de l'audience pour que l'exposition des oeuvres françaises et européennes soit optimale", a-t-elle expliqué.

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