L'extradition du milliardaire Abdelmoumène Khalifa réfugié en Grande-Bretagne et des islamistes impliqués dans des actes terroristes en Algérie, a dominé la conférence de presse conjointement animée dimanche à Alger, par le ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Kim Howells et le ministre délégué auprès du ministre algérien des Affaires étrangères chargé des affaires africaines, Abdelkader Messahel. Kim Howells qui venait de boucler deux jours de visite de travail a montré tout son intérêt pour les réformes économiques et politiques entreprises en Algérie. Il a réservé des réponses invariables aux interrogations récurrentes au sujet de l'extradition des personnes recherchées par la justice algérienne. Son pays doit convaincre les tribunaux et la presse que la mesure de renvoyer quelqu'un dans son pays d'origine repose sur des arguments de droit qui prouvent l'implication de l'incriminé dans un crime. La partie algérienne précise M. Messahel, a transmis aux autorités britanniques des dossiers sur un certain nombre d'individus. Mais la nouveauté réside dans cette décision de charger les experts des deux pays de coopérer dans la recherche de preuves et à préparer l'élaboration de protocoles et de traités en ce sens. Les deux responsables ont insisté sur le fait que l'Algérie est signataire des conventions internationales des droits de l'homme et qu'à ce titre, la mesure d'extradition doit être fondée sur le droit. Le ministre algérien a rappelé que la demande d'extradition formulée à l'endroit de Khalifa est aussi le fait d'Interpol et d'un pays européen. Toutefois, la coopération entre les deux pays et dans le domaine de la justice ne s'arrête pas à ce dossier. Trois projets de convention sont soumis à l'Algérie, dans le domaine pénal et judiciaire, en plus de la question de l'extradition.
Rédaction
21 juillet 2005
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