Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a indiqué mercredi qu'il n'y aurait pas de "remise à plat du plan de fréquences" de la bande FM en France, mais une "adaptation" et une "optimisation" du plan existant, à l'occasion des réattributions de fréquences prévues par la loi en 2006. "Nous entrons dans la phase de clôture de la consultation contradictoire", a indiqué à la presse Philippe Levrier, chargé du dossier "FM 2006". Selon M. Levrier, lors d'une réunion avec les opérateurs le 2 juin, le consensus était "assez largement partagé: les opérateurs radio et différents contributeurs considèrent qu'il faut choisir le scénario de l'adaptation et de l'optimisation du plan existant et non pas le scénario de la remise à plat totale des fréquences". "Il est désormais hors de question que FM 2006 soit le détonateur du +big bang+ de la radio. Le projet s'inscrira dans la continuité de la politique radiophonique menée depuis 25 ans par les régulateurs successifs", souligne d'autre part Dominique Baudis, président du CSA, dans un éditorial de la lettre du CSA. "L'objectif du CSA est de préserver l'équilibre qui fait la richesse de notre paysage radiophonique et de privilégier une amélioration du spectre ou chacun aura sa place", ajoute M. Baudis. Pour sa part, M. Levrier a indiqué que, selon la plupart des experts, une optimisation du plan de fréquences permettrait de gagner "entre 5 et 15%" des fréquences. Le CSA précise que le paysage radiophonique français est "particulièrement diversifié" et "n'a pas d'équivalent en Europe", avec 6.000 fréquences attribuées à 1.076 opérateurs privés et aux radios de service public. Près de 60% des autorisations vont arriver à échéance entre 2006 et 2008.
Rédaction
29 juin 2005
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